Comme à chaque période de vacances les syndicats appellent à la grève dans les transports.  Pourquoi cette façon d’agir, me direz vous ? La raison en est très simple, en provoquant des gênes pour les usagers désirant partir en vacances, ils savent très bien quels vont être les réactions. Le Français moyen est un individualiste forcené, il veut bien tout ce que vous voulez, mais à une seule condition, que cela ne le dérange pas personnellement, et donc, en réaction, comme un pleutre qu’il est il accuse ceux, non pas qui font grève et se trouve devant lui, mais ceux qui par une décision, qu’elle soit politique ou patronale, ont déclenchés cette gêne.

         Peut importe que cette décision soit juste ou non ! Quelle est cette décision aujourd’hui ? Privatiser progressivement  le contrôle aérien, et ceci pour permettre la mise en concurrence de diverses sociétés afin de faire baisser les couts, qui actuellement sont exorbitant.

         Les syndicats comme à leur habitude nous prédisent un impact négatif sur la sécurité, mais comment cela peut il se produire ? Alors à leurs yeux un employé du privé serait incompétent en rapport à un employé du public ! 

         Il me semble simplement qu’encore une fois, la protection d’avantages exorbitants soit uniquement la source de ces grèves.

-          Loi du 31/12/1989 (classement hors catégorie pour leur indice de traitement).

-          Limite d’âge fixé à 57 ans.

-          Octroie d’une majoration de la pension servie, égale au cinquième du service effectif.

-          Allocation temporaire complémentaire, servie pendant huit ans aux retraités pour améliorer leur revenu de remplacement.

         Mais ceci ne s’arrête pas là, pendant leur activité ces  pôôôvres travailleurs sont contraint de tenir le poste pendant 20 à 24 heures par semaine, rendez vous compte, et tout ceci pour un salaire de misère oscillant entre 4000  et 8000 €, de vrai forçats je vous dis.

          Je me répète mais la révolution de 1789 n’a rien changée, si ce n’est que ce ne sont plus les mêmes privilégiés.

          Si le changement c’est maintenant ! Alors qu’attend ont pour qu’un salarié du privé soit traité comme un salarié du public ?