La polémique engagée sur la chanson des enfoirés, reflète bien malheureusement l’état d’esprit des jeunes face aux générations plus anciennes.

               Il ne se passe pas une semaine sans entendre un jeune qui nous reproche d’avoir réussit. Mais que font-ils pour la plupart de ceux qui hurlent avec les loups ? Ils attendent, comme l’état les y a habitués, ils attendent de l’aide soit financière, soit matérielle.

               Pendant la période où ils avaient la possibilité d’influer sur leur avenir, qu’ont-ils fait ? Pour ces jeunes que j’entendais parlés il y a dix ans, et qui disaient, l’école ça sert à rien, de toutes façons on verra plus tard. Et bien plus tard on y est, mais sans diplômes, sans instructions, sans métier, effectivement leur avenir est bouché. Mais de la faute à qui ? A eux et à eux seul !

             Non nous n’avons pas salit les idéologies, nous n’avons pas vécus avec, c’est simple. Quant un jeune me dit, que la vie ce n’est pas seulement travailler, je veux bien, mais alors comment va-t-il gagner l’argent nécessaire pour se payer ses rêves ? Si je me mettais à parler comme « un vieux con » je dirais de notre temps nous n’hésitions pas à bosser pendant cinquante voir soixante, soixante dix heures par semaine. Alors fatalement vers la fin de votre vie vous avez gagné de quoi vivre sans trop de soucis. Combien fait d’heures de travail un chirurgien, un cadre supérieur, un avocat ? Toutes personnes bien sur enviées de la part de nos jeunes récalcitrants au travail.

               Heureusement que tous les jeunes ne sont pas d’un tel acabit, car l’avenir serait non plus gris mais noir. Mais ceux que nous entendons récriminer les anciens, sont ceux qui préfèrent ne rien faire et attendent, les autres sont occupés au travail ou à leurs études.  

               Mais les vrais coupables sont ceux qui leur ont laissé croire, qu’il n’était pas nécessaire de se battre pour réussir, ils les ont condamnés. Allez la jeunesse de France, il n’est jamais trop tard pour se mettre au travail, soit comme employé, soit comme artisan, soit comme auto-entrepreneur. Et même si ce travaille n’est pas celui de vos rêves, au moins vous aurez la fierté de gagner « votre argent »et non de l’attendre de l’état.

              Et non, les jeunes ne sont pas fainéants, mais quelques uns ne désirant pas s’engager, hurlent très fort.

             Ressonus